I.N.R.I.
Au nom d’un supposé blasphème : avec Inri (1998), Betthina Rheims et Serge Bramly racontent la vie de Jésus par le moyen, contemporain, de la photographie.
Pour Le Figaro, qui rapporte l’indignation de l’archevêché de Paris soutenu par le Grand Rabbin et le recteur de la Mosquée de Paris, il s’agit d’un « blasphème de la vulgarité » (27 septembre 1988).
La couverture, choisie par l’éditeur (et non par les auteurs), montre une femme torse nu et crucifiée.
Suite à une plainte d’un abbé intégriste de Bordeaux, une ordonnance de justice est prise en référé.
L’album est interdit d’exposition au public dans trois librairies de la ville. Un journaliste de L’Écho du Centre parle de « censure rampante » (8 octobre 1998).
Quelques semaines plus tard, cette décision est infirmée par la Cour d’appel qui condamne le religieux à indemniser l’une des librairies visées.